Cher Monsieur Napoléon et à tous ceux qui incarnent l'essence de l'esprit napoléonien.
Quelques siècles plus tard, l'affrontement semble se reproduire, le centre de l'Europe étant toujours en lutte. Les principes de Liberté, de Fraternité et d'Égalité semblent endormis dans la dérive décadente de notre époque.
L'Europe est assiégée de plusieurs côtés : à l'est, par la Russie aux ambitions impérialistes ; au sud par la Turquie du sultan, qui prévoit un califat sous sa domination et prêt à l'emploi. À l'est encore, la Turquie avec des ambitions impérialistes de l'Empire ottoman dont les pays européens ont tant souffert dans le passé.
Leur emprise politique s'étend de l'extrême frontière orientale de Berlin à l'extrême frontière méridionale de Rome et de Madrid. En Asie mineure, nous n'avons plus d'influence. Derrière cette combinaison géométrique mortelle, il y a les nostalgiques du fascisme et les nostalgiques du nazisme qui rêvent d'une revanche historique tout en étant aveuglés par le danger auquel ils exposent l'Europe entière.
À l'intérieur des frontières de l'Europe, leur emprise sur nos politiciens et nos dirigeants s'accroît, et ils les considèrent comme des libérateurs potentiels de notre système et de notre modèle social en décomposition.
En espérant ne pas finir comme le Comte de Monte Cristo.
Cordiales salutations de l'autre côté.